Si Les Deux Dormeurs enseignait à voir[1], c’est l’ouïe, présente dès le titre, qui est ici mobilisée d’emblée – « mon talent à moi consiste à écouter », confie très vite le narrateur, avant de préciser : « j’écoute avec zèle », puis : « je suis je crois sans me vanter un génie de l’écoute ». Rien ne le détourne de cette veille particulière. Le silence, ou plutôt le bruit du monde, est roi. Il s’en dégage une incontestable musique : « Je...
Écrire d’un monde lointain
Article publié dans le n°1267 (28 mai 2025) de Quinzaines
Le chant du merle humain
(Verdier)
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