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Écrire d’un monde lointain

Depuis quelques années, à l’approche du printemps, Samy Langeraert publie des livres fort singuliers aux éditions Verdier. Le troisième a pour titre "Le chant du merle humain" et associe de façon oxymorique l’homme et l’oiseau sans que cela puisse choquer le moins du monde. Dès les premières pages, c’est l’éveil de tous les sens qui prévaut.
Samy Langeraert
Le chant du merle humain

Si Les Deux Dormeurs enseignait à voir[1], c’est l’ouïe, présente dès le titre, qui est ici mobilisée d’emblée – « mon talent à moi consiste à écouter », confie très vite le narrateur, avant de préciser : « j’écoute avec zèle », puis : « je suis je crois sans me vanter un génie de l’écoute ». Rien ne le détourne de cette veille particulière. Le silence, ou plutôt le bruit du monde, est roi. Il s’en dégage une incontestable musique : « Je...

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