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Figures au-dessus du vide

La solitude, conjuguée à l’effort extrême, peut-elle encore tenir lieu d’expérience ? Une existence dégraissée des rondeurs et compagnonnages habituels du quotidien change-t-elle la nature des questions que l’on se pose ? Y a-t-il, à la clé, quelque chose comme une sagesse ? C’est ce que s’engage à éprouver, à flanc de montagne, la narratrice du dernier roman de Céline Minard. Un programme qui sera bientôt perturbé par une présence inattendue. L’auteure de So long, Luise et de Bastard Battle nous livre une fois encore une partition étonnante, qui oscille entre précision technique, interrogation métaphysique et libre recours à l’imaginaire.
Céline Minard
Le Grand Jeu

Il est toujours difficile de prévoir vers quel chemin va nous conduire un nouveau roman de Céline Minard. Aucun de ses livres ne ressemble au précédent et le lecteur familier de son œuvre sait qu’il lui faut toujours apprendre à s’habiller en marchant. Il sait aussi que ce chemin, quel qu’il soit, ne sera pas parcouru à moitié. On peut aussi bien se trouver propulsé dans un univers post-apocalyptique facétieux et homérique (Le Dernier Monde) que dans le flux d’imprécations d’une papesse répudiée (Olimpia), retrouver les saveurs du western (Faillir être flingué) comme goûter aux précision...

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