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Venger les morts, tirer de l’oubli les anonymes, et peut-être, dans la foulée, décoloniser la littérature : pas de doute, le petit livre du journaliste algérien Kamel Daoud est né d’une grande ambition.
Kamel Daoud
Meursault, contre-enquête

Il y a plus de soixante-dix ans, Albert Camus racontait dans L’Étranger l’histoire simple et énigmatique d’un homme, Meursault, qui presque sans l’avoir voulu en tue un autre, « l’Arabe », de cinq balles de revolver. Dans Meursault, contre-enquête, c’est Haroun, le jeune frère de la victime, qui raconte : « Mon frère s’appelait Moussa. Il avait un nom. Mais il restera l’Arabe, et pour toujours. […] Étrange, non ? Depuis des siècles, le colon étend sa fortune en donnant des noms à ce qu’il s’approprie et en les ôtant à ce qui le ...

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