C’est donc la réunion de « tableautins » – le mot est de l’auteur – qui forme la fresque du titre. Quant à l’ange, au premier abord, c’est celui, triomphal, de la Résurrection, qui accueille au seuil du livre, comme libérant la voie au voyageur. Ou encore le Gabriel des Trois Annonciations. Mais, au bout du compte, il se pourrait bien que l’ange soit l’aérostier descendu d’une fresque murale à Orta, les ailes troquées pour un ballon, et qui n’intercédera pas en faveur du pèlerin. Souriante autodérision qui obscurcit la fresque commencée en fanfare et la termine en mode...
La beauté, en Italie
Article publié dans le n°1074 (16 déc. 2012) de Quinzaines
Fresque avec ange
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