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La belle idée ! Cynthia Ozick, grande voix du roman juif américain, vient de réécrire "Les Ambassadeurs" de Henry James en situant l’exil et le voyage dans les années 1950 en Europe, et singulièrement à Paris. C’est la bohème d’autres générations perdues qui flottent entre les certitudes de la Californie, la culture de New York et les fantômes de la rive gauche, étrangers à eux-mêmes. Ozick donne là un roman profond sur l’éternelle errance du Juif, sur la greffe impossible.
Cynthia Ozick
Corps étrangers

Selon Henry James, maître en comparaison internationale, il peut arriver au voyageur de gagner en brusquerie ou bien en sophistication, c’est selon, et ses expatriés, de boudoirs en salons, de promenades en flâneries, vont apprendre l’art et la manière, le langage du cœur et de l’esprit, pour dire élégamment leur vague à l’âme devant les paysages et l’histoire du Vieux Monde déroulée à leurs pieds : Les Ambassadeurs, roman préféré de James, pèlerin transatlantique qui sillonne l’Europe en famille dès 1855, avant d’y revenir seul à maintes reprises, paraît en 1903. Pour Cynthia O...

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