Ce livre, ce n’était pas mon domaine ni mon centre d’intérêt, et puis trop connu, trop entendu, mais surtout ce battage médiatique avant même sa parution, cette passion soudaine dans les voix pour parler du « dernier Houellebecq », ce sourire avide et ces mains qui se frottent pour entamer le morceau, non, merci. Lorsque je l’ai acheté, je m’étais sentie agacée par ma démarche. Consciente de céder au désir mimétique, en regardant à mon tour par le trou de la serrure, de donner raison à la fascination pour le bruit. Consciente de devoir me positionner dans un camp ou dans l’aut...
Ma gueule de métèque
Article publié dans le n°1124 (16 mars 2015) de Quinzaines
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