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Quand l' "avant" et l' "après" se bousculent

« Nuit parfaite », tel est le titre que donne ironiquement Lidia Jorge au prologue narratif de ce tout récent roman, une quinzaine de pages dont le contenu fictionnel se situe vingt ans après l’essentiel du récit qui va suivre, comme si l’épilogue attendu se trouvait ici audacieusement projeté en tête, en un effet saisissant, par un écrivain dans la plénitude de son art.
Lidia Jorge
La nuit des femmes qui chantent

La « perfection » supposée de cette nuit-là est celle que transmet la télévision – « l’empire de l’instantané », ainsi que le nomme la narratrice – lors d’un de ces spectacles collectifs conduits par un animateur en un ciné-théâtre de la Lisbonne d’aujourd’hui. Au cours de cette émission, peut-être du fait du hasard ou selon un pari implicite des responsables du spectacle, vont se retrouver des personnes qui s’étaient perdues de vue depuis longtemps et qui en éprouvent des sentiments mêlés. Plus d’un lecteur reviendra sans doute de même, en fin de parcours, à ce préam...

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