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La réalité chimique du temps

« La vie se déroule en un certain lieu, pendant un certain temps. Mais le surplus inutilisé, où le déposons-nous si ce n’est dans nos rêves ? » "Solo", premier roman de l’auteur indo-britannique Rana Dasgupta, célèbre cette alchimie vitale en deux longs mouvements qui s’élèvent selon leur propre tempo pour peindre les rêves d’un Bulgare centenaire, Ulrich, homme sansqualité parmi d’autres.

Solo se présente, comme une partition de musique, en deux mouvements. Le premier, La vie, dont les titres des chapitres sont directement issus de la table de Mendeleïev, est hanté par les souvenirs du vieil homme. Ulrich vit à Sofia, dans un vieil immeuble soviétique, près de la gare routière et dont les murs font office de pissotière aux voyageurs de passage. Sa passion inassouvie pour la chimie l’a rendu aveugle, solitaire et passablement déprimé. Il vit seul, aidé par ses voisins et contemple sa vie passée, qui lui a doucement échappé, bo...

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