À la fin du XVIIIe, Friedrich Schlegel écrit les lignes suivantes dans un essai consacré à celui qu’il considère comme un maître : « Ce que Lessing dit de mieux est ce qu’il lance, comme s’il l’avait deviné et inventé, en quelques paroles souples pleines de force, d’esprit et de sel ; paroles à travers lesquelles les lieux les plus obscurs de l’esprit humain sont soudain illuminés, comme par l’éclair. » Un fragmentariste, dit encore Schlegel, voilà ce qu’était Lessing, auteur de pièces de théâtre importantes comme Nathan le sage, de courts...
Un théâtre allemand en devenir
Article publié dans le n°1045 (16 sept. 2011) de Quinzaines
Dramaturgie de Hambourg
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