Sans doute la subtilité n'est-elle pas le point fort de Bollywood Apocalypse, mais ça n'a aucune importance. Cette plongée dans une mégalopole devenue folle fonctionne comme une hyperbole, grossit les terreurs, les transforme en cauchemars grinçants, en dérapages loufoques. Dans l'abri où s'est réfugiée Sarita se reforment immédiatement les solidarités ancestrales de caste et de classe : « On leur donne du travail pendant trois ans, et le jour où la guerre éclate, ils vous lâchent tous. Personne ne veut plus être domestique », déplore un homme « à la saha...
Une fable nucléaire
Article publié dans le n°1100 (01 mars 2014) de Quinzaines
Bollywood apocalypse
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