Le laboratoire du noir
L’impression de s’immerger dans la matière brute d’une œuvre est un sentiment rare, étrangement satisfaisant. Les sensations qui accompagnent la découverte de l’intégralité des nouvelles d’Hammett semblent devoir enivrer le lecteur, lui donnant l’impression de toucher à un noyau, de décomposer une œuvre jusqu’à ses fibres les plus élémentaires, d’en saisir les articulations essentielles, d’en redécouvrir les charmes vénéneux, réactivant toute l’expérience d’un corpus antérieur, ce que nous avons déjà lu,...
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