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Visages de Victoria Ocampo

Bien qu’elle ait souvent séjourné en France et fréquenté les milieux intellectuels parisiens, il faut reconnaître que l’œuvre littéraire de Victoria Ocampo est demeurée jusqu’ici assez mal connue chez nous, réduite en quelque sorte à sa correspondance échangée avec Drieu La Rochelle ou plus tard Roger Caillois. Peut-être est-ce dû au fait qu’elle ne fut ni poète ni romancière – elle en exprimait parfois le regret – mais une essayiste et mémorialiste passionnée par les sujets les plus divers, comme en témoignent abondamment les dix volumes de son œuvre publiée en Argentine, dont on nous propose ici un choix significatif propre à retenir l’attention. Mais Victoria Ocampo était aussi un personnage de la vie sociale, culturelle et même politique de son pays, et sans doute pour une bonne compréhension convient-il de l’aborder par là.

Elle est issue d’une grande famille qui parfois joua un rôle dans l’histoire de la nation, du fait de ses vastes propriétés rurales et de son aisance financière. Ses parents aimaient à voyager en Europe et embarquaient volontiers, avant l’époque des lignes aériennes, sur un paquebot pour Le Havre, avec enfants et nounou, et même, comme elle le raconte plaisamment, avec une vache en cale pour avoir du lait frais pendant la traversée à une époque où il n’existait pas encore sous forme condensée. À la maison, deux institutrices logées sur place ou arrivant de bon matin, une Anglaise et une ...

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