Un jour, Arthur Scholem, imprimeur berlinois, décida de ne plus célébrer le Seder (la Pâque juive) avec ses quatre fils. Contrairement aux deux aînés qui prolongeaient son désir d’assimilation, les deux derniers lui donnaient bien du mal. À la table familiale, où siégeaient face à face « deux utopies », Werner et Gerhard ne cessaient de se disputer. Le premier avait embrassé la cause du communisme, le second celle du sionisme. Le parcours de ce dernier, qui émigra en 1923 en Palestine et prit le nom de Gershom, est connu. Lorsqu’il écrivit son autobiographie (1975), il...
Werner Scholem, frère de Gershom
Article publié dans le n°1118 (16 déc. 2014) de Quinzaines
Der Rote Hiob - Das Leben des Werner Scholem (1)
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