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Werner Scholem, frère de Gershom

Redonner vie à une figure politique allemande dont la biographie ne s’accorde ni avec le récit juif ni avec le récit communiste traditionnels n’est pas le moindre des mérites de l’ouvrage de Mirjam Zadoff. À travers la courte vie de Werner Scholem (1895-1940), frère de Gershom, c’est la faillite de la République de Weimar, du communisme allemand et de « la symbiose judéo-allemande » qui est ici retracée.
Mirjam Zadoff
Der Rote Hiob - Das Leben des Werner Scholem (1)

Un jour, Arthur Scholem, imprimeur berlinois, décida de ne plus célébrer le Seder (la Pâque juive) avec ses quatre fils. Contrairement aux deux aînés qui prolongeaient son désir d’assimilation, les deux derniers lui donnaient bien du mal. À la table familiale, où siégeaient face à face « deux utopies », Werner et Gerhard ne cessaient de se disputer. Le premier avait embrassé la cause du communisme, le second celle du sionisme. Le parcours de ce dernier, qui émigra en 1923 en Palestine et prit le nom de Gershom, est connu. Lorsqu’il écrivit son autobiographie (1975), il...

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