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Comment écrire encore la violence et les soubresauts convulsifs de l’Amérique ? Madison Smartt Bell revient aux Géorgiques et à Virgile. Avec cette génération éclatée, qui a tout vécu, des bacchanales sanglantes et camées des années soixante sur la côte Ouest à l’explosion déchiquetée des tours sur la côte Est, c’est la visite aux Enfers, le retour d’Orphée et d’Eurydice, les serpents, les Ménades, l’amour, les ombres et la mort. Une très belle prose pour un roman de la cruauté.
Madison Smartt Bell
La couleur de la nuit (Color of night)

À peine sorti en avril 2011 aux États-Unis, voici le roman La Couleur de la nuit sur la table de nos libraires, grâce aux éditions Actes Sud qui ont déjà publié dix ouvrages du grand auteur dont, en dernier, le triptyque historique sur Haïti et Saint-Domingue et une biographie de Toussaint Louverture. De l’aveu même de Bell, « cette histoire est, sans l’ombre d’un doute, la plus violente et la plus effrayante qu’il ait été donné à ma main de tracer sur la page », écrite à l’encre de cette violence purgatrice, radicale, prônée par Antonin Artaud, une violence q...

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