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La vidéo est un roman

Cet énorme roman de l’écrivain espagnol Juan Francisco Ferré, au titre éloquent, est placé sous l’invocation de Lovecraft, le célèbre auteur américain, natif de Providence (Rhode Island), maître du fantastique, révélé chez nous par la collection « Présence du futur » chez Denoël, et âme inspirée de la célèbre revue Planète, ainsi que, plus récemment, par Houellebecq qui lui a consacré une étude digne de ses Particules élémentaires, H. P. Lovecraft : contre le monde, contre la vie. Le livre de Ferré s’ouvre sur une photo de Lovecraft marquée de la phrase « I am Providence », qui orne sa stèle funéraire. Et enfin, l’univers de l’auteur des Montagnes hallucinées se retrouve à chaque détour de chapitre, avec la référence très précise à L’Appel de Cthulhu, l’une de ses plus célèbres nouvelles, à l’origine tout récemment d’un jeu vidéo Call of Cthulhu : Dark Corners of the Earth.

Le roman prend sa source à Cannes, capitale du cinéma – ou plutôt de la critique cinématographique – où le narrateur, un scénariste en rade, fait la connaissance de la productrice Delphine qui lui demande de composer un scénario à partir d’un texte de deux cinéastes russes (qui seront d’ailleurs assassinés, probablement par le KGB) ; le pacte est signé au lit où l’aguichante sexagénaire le fait coucher avec son double en latex, une magnifique poupée qui immortalise l’ineffable beauté de Delphine à vingt ans, rappelant à l’évidence celle de l’actrice fétiche des deux Alain (Resnais e...

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