Le 17 mai 1948, une jeune femme écrit à ses parents : « Le poète surréaliste Paul Celan, dont j’ai pu faire la connaissance en compagnie de Hans Weigel avant-hier soir, et qui est très fascinant, est merveilleusement tombé amoureux de moi, et cela met un peu d’épices dans ma vie sinistrement laborieuse. » Ingeborg Bachmann a vingt-deux ans et elle tombe elle-même aussitôt amoureuse de ce poète encore inconnu, six ans plus âgé qu’elle, avec lequel elle vit une idylle à Vienne. Commence alors – après le départ de Celan pour Paris – une correspondance qui révèle l’importance ...
Politique de l'amour. Celan, Bachmann
Article publié dans le n°1049 (16 nov. 2011) de Quinzaines
Le temps du coeur. Correspondance
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