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Qui était Ezcurra ?

Voilà un livre captivant qui rend un son – c’est bien ici le terme adéquat – auquel on n’était plus accoutumé dans le roman argentin moderne depuis Manuel Puig et La Trahison de Rita Hayworth (1), un livre intégralement à l’écoute des voix de personnages multiples et divers, avec lesquels le lecteur se trouve en quelque sorte en prise directe, des voix qui cachent et disent à la fois, comme le suggère le titre original.
Carlos Gamerro
Tout ou presque sur Ezcurra (El secreto y las voces)

Le narrateur pivot de cette sorte d’enquête improvisée qu’on nous propose s’efforce de recueillir, à une époque charnière entre la fin de la dictature militaire et le rétablissement de la démocratie, le témoignage oral de multiples habitants d’une bourgade qu’il connaît bien pour y avoir passé, enfant, chaque année, les vacances estivales auprès de ses grands-parents. Nul n’ignore qu’il y a au moins un « disparu », quelqu’un qui comptait mais qui manque à présent en ce microcosme provincial, et dont l’image hautement problématique se recompose et se décompose incessamment au fil des conv...

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