En 1939, peu de temps avant de mourir, Freud lisait La Peau de chagrin de Balzac ; évoquer ce détail est l’occasion, pour Hélène Cixous, d’une réflexion sur le rétrécissement, qui est une des figures de la vieillesse. « Me voilà tombé au pouvoir de La Peau de chagrin, se disait-il. Je ne peux plus m’arrêter de prévoir la fin et donc de l’attirer. Mais comment arrêter de lire La Peau de chagrin ? C’est le seul livre qui vous dévore. […] On ne meurt pas, pensait Freud, on ne se suicide pas, non plus. Arrive un jour où on oublie de ne pas mourir. Ce...
« Tout rêveur est un prisonnier qui s’évade »
Article publié dans le n°998 (01 sept. 2009) de Quinzaines
Eve s'évade. La ruine et la vie.
(Galilée)
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