Cela commence par un discours écrit en gras, déjà formaté : « Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, Monsieur le Président du Conseil général, Mesdames, Messieurs… », une parole désincarnée, revenant à plusieurs reprises et dont on se demande à qui elle appartient. Mais sitôt lue, une autre parole, plus discrète, plus hachée aussi, se laisse entendre. Celle de la narratrice qui nous emmène auprès de Claire, infirmière dans un hôpital psychiatrique. Claire s’apprête à aller travailler et traîne, on le devine, une tristesse qui n’a pas lieu de s’exprimer. Et pour cause. E...
L'empathie à rude épreuve
Article publié dans le n°1073 (01 déc. 2012) de Quinzaines
Quelque part dans la nuit des chiens
(Sulliver)
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