Serge Doubrovsky ressasse la même vingtaine d’épisodes depuis plus de quarante ans, les réordonnant suivant le chaos d’une vie séparée, comme perdu entre deux territoires, la France et les États-Unis, entre les époques de sa vie, entre les femmes qui accompagnent son cheminement difficile, bouleversé par ce qui l’affecte et se répète sans cesse, dédoublé, s’engageant dans une reprise infinie qu’il tente toujours d’achever. Il entretisse dans une langue d’une inventivité irrégulière – tantôt se laissant aller à une forme de facilité d’écriture (les jeux de mots peuvent lasser à la longue)...
Crépuscule
Article publié dans le n°1032 (16 févr. 2011) de Quinzaines
Un homme de passage
(Grasset)
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