La force du texte réside dans la narration de cette passion. Avec une précision pathologique, à la première personne, l’amoureux nous raconte, en s’adressant parfois au lecteur, sa relation amoureuse et surtout les effets qu’elle produit sur lui-même. Exclusive et inébranlable, elle structure entièrement son existence. Le personnage assume totalement ce qui pourrait être analysé comme un lien primitif à la mère. La présence de Füsun est une nécessité absolue et son absence ne peut être supportée que grâce aux objets. Ils se classent en deux catégories. Kemal convoite les reliques, objets...
La passion du musée
Article publié dans le n°1039 (01 juin 2011) de Quinzaines
Le Musée de l'innocence
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