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Malgré le manque

Paru en 1999 aux éditions Flohic, Fou civil d’Eugène Savitskaya est aujourd’hui réédité chez Argol. Le poète nous manque et il n’a pourtant jamais cessé d’écrire (1). Il nous manque, même lorsque nous le lisons, avec la crainte que sa voix singulière cesse, qu’elle se décide à ne plus chanter, à une époque où, comme l’écrit Annie Le Brun « le trop de réalité est en train d’avoir raison de nous » (2).

« L’œuvre de Savitskaya tient à la fois de l’escalier et de la spirale. Vertige ! Vertige ! On y avance à l’aveuglette, à l’alouette, à la couette ! », écrivait le poète Jacques Izoard (3) à propos de celui qu’il découvrit en 1972, qui devint son ami et avec qui il écrivit des textes à quatre mains. « Ambiguë », « hermétique », « ouverte », « indéterminée », l’œuvre de Savistskaya ? Tout et rien de cela à la fois, bien sûr.


Fragments, poèmes en prose, récits, ou courts manifestes, Le Fou civil (le livre a été écrit six ans...

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