Cette réplique en métal doré de la flamme new-yorkaise de la statue de la Liberté est devenue pour ces derniers l’autel de la princesse Diana, morte souterrainement en ce lieu le 31 août 1997, lorsque son véhicule percuta comme on sait l’un des piliers du tunnel urbain qui s’ouvre là. On y dépose des bouquets, des missives vers quelque Neverland, et l’on y inscrit des graffitis vengeurs. C’est de cet endroit que le peintre Mons, ami du narrateur, a vu prophétiquement « la lune en son dernier quartier qui venait de s’accoter à l’antenne de la tour Eiffel pour y parachever une brillante le...
Un lieu transfiguré
Article publié dans le n°1009 (16 févr. 2010) de Quinzaines
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