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Une autobiographie anonyme

 L’originalité de ce récit, et sa grâce, c’est l’absence quasi totale de ce qui fait l’autobiographie : ni lieux, ni noms, ni dates. Pour cela on peut se rapporter aux livres et aux catalogues du couple Cécile Reims-Fred Deux – ici F et C, limités à leurs initiales (sans points).

Les autres sont réduits à un trait de plume, « le père, la mère », « les amis plus jeunes »… Le temps est simplement cadré par les déménagements, et fendu en deux par « le désastre », « le cataclysme ». Une vision sphérique de la vie, où tout est visible dans toutes les directions. Les souvenirs se superposent, se réveillent l’un l’autre, créant l’épaisseur des jours et la profondeur de champ. Les maisons habitées sont désignées par leur numéro d’ordre, la première, la deuxième, la troisième, ou par leur situation, successivement « celle de montagn...

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