Vagabond des steppes

Vagabond des steppes, nomade insatiable, Sylvain Tesson, avant d’être un écrivain, est un grand voyageur. Il se définit lui-même comme un enragé. Dans les forêts de Sibérie relate sa dernière aventure, un vieux rêve, s’isoler pendant six mois dans une cabane au bord du lac Baïkal. Sylvain Tesson, qui reproche à Thoreau son « prêchi-prêcha de parpaillot comptable », articule son récit autour de la contemplation poétique de ce qui l’entoure, la description de sa vie autochtone et l’étude rapide de ses congénères et des raisons qui poussent à l’isolement. Si le fruit de cette expérience est à la fois poétique et sincère, il ne nous épargne cependant pas certains clichés.