Dans le temps de ce récit mémorieux, Gary vient d’apprendre la mort de sa génitrice et l’arrachement d’un cordon ombilical à nul autre pareil. Mina Owczynska n’est plus, et lui de s’écrier « j’ai vécu », dans un stupéfiant parallélisme. Pourtant, Romain Gary est tout juste au mitan de ses jours : il va donc vivre, ardemment, et écrire passionnément, avec une ivresse démente, jusqu’à la fin des temps, qu’il aura programmée, en 1980, et dans l’ultime sursaut d’une volonté qui signait sa rage de vivre.
Romain Gary, dont on célèbre cette année le centenaire de la naiss...
Commentaires (identifiez-vous pour commenter)