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Près de cinquante ans après Les Filles de la campagne (The Country Girls, 1960), qui lui valut à la fois la notoriété et les foudres de la censure dans son pays pour la description sans fard de l’éveil de la sensualité chez les jeunes Irlandaises, Edna O’Brien revient à ses thèmes de prédilection dans Crépuscule irlandais (The Light of Evening, 2006). À dire vrai, ils n’avaient jamais disparu de la quarantaine d’ouvrages qui jalonnent sa carrière littéraire.
Edna O'brien
Crépuscule irlandais (The Light of evening)

La femme, une fois de plus, au cœur de l’œuvre, ou plutôt trois femmes : Bridget la grand-mère, Dilly la fille, Eleanora la petite-fille. D’autres figures féminines à l’arrière-plan qui, sœur Consolata mise à part, peinent à acquérir la densité nécessaire pour emporter l’adhésion du lecteur. La femme et la mort : l’entrée en matière est une entrée en clinique, où Dilly va mourir d’un cancer des ovaires ; le voyage en taxi est une occasion de « causer de mourants, de mort, en roulant, pas uniquement des vieux, mais des jeunes pris dans la fleur de l’âge ». Commence pour elle une rétrospec...

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