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Lettres désoeuvrées

Gallimard a cent ans. Des événements, dont une exposition à la BnF, sont là pour nous le rappeler. Parmi ces célébrations qui fusent ici et là, voici un ouvrage percutant et original qui éclaire, à travers une série de lettres, un monde proscrit et créé entièrement par tout éditeur qui se respecte : le monde des « recalés de l’écriture » fait de personnages hauts en couleur, pleins de verve pour certains, pudiques ou délirants pour d’autres. Des « écriverons » du dimanche que l’on aimerait entendre chaque jour tant ils s’opposent, par leur simple colère, à un monde uniforme peuplé de courtisans en toutes lettres. Histoire de désœuvrés.
Dominique Charnay
Cher monsieur Queneau. Dans l'antichambre des recalés de l'écriture

Affronter quotidiennement le désir de milliers d’anonymes de pouvoir être un jour publié n’est pas tâche aisée pour l’éditeur ou l’un de ses « décideurs ». Elle l’est sans doute encore moins lorsque l’apprenti auteur rédige un courrier en accompagnement de son manuscrit ou après refus de celui-ci et… attend une réponse. Pourquoi s’évertuer à garder certaines de ces lettres, à en jeter d’autres ? Voilà une question que l’on aurait aimé poser à Raymond Queneau qui, de 1947 à 1974, alors chef du comité de lecture de Gallimard, eut l’occasion de recevoir nombre de ces missives retrouvées dan...

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