Affronter quotidiennement le désir de milliers d’anonymes de pouvoir être un jour publié n’est pas tâche aisée pour l’éditeur ou l’un de ses « décideurs ». Elle l’est sans doute encore moins lorsque l’apprenti auteur rédige un courrier en accompagnement de son manuscrit ou après refus de celui-ci et… attend une réponse. Pourquoi s’évertuer à garder certaines de ces lettres, à en jeter d’autres ? Voilà une question que l’on aurait aimé poser à Raymond Queneau qui, de 1947 à 1974, alors chef du comité de lecture de Gallimard, eut l’occasion de recevoir nombre de ces missives retrouvées dan...
Lettres désoeuvrées
Article publié dans le n°1039 (01 juin 2011) de Quinzaines
Cher monsieur Queneau. Dans l'antichambre des recalés de l'écriture
(Denoël)
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