Cet ouvrage nous invite à une réflexion interdisciplinaire sur la « chose mortuaire ». Reprenant l’idée selon laquelle notre société a connu un renouveau en la matière, les auteurs s’attachent – souvent dans une veine historique – à retracer les racines de ces divers changements et à en mesurer l’ampleur dans la société contemporaine. Divisé en deux parties mettant en question le religieux et le profane, il aborde une variété de thèmes que Daniel Faivre s’est efforcé de relier en signant en préambule de chaque contribution un texte de transition.
La mort en questions. Approches anthropologiques de la mort et du mourir
La réflexion s’amorce par une réflexion sur les gestes funéraires tels qu’ils sont décrits ou prescrits dans l’Ancien Testament. Cette démarche relevant de la philologie permet à l’auteur (Daniel Faivre) de remonter aux sources de pratiques encore actuelles, telles que le jeûne ou le recours à la nécromancie, et de les situer dans la tradition israélite. Ghaleb Bencheikh enchaîne sur la façon dont l’islam conçoit la mort et le mourir. Il met un point d’honneur à démontrer que l’idée de mort en martyr – lors d’un attentat suicide – résulte d’une lecture biaisée du Coran.
S’agissan...
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